
P L U M E & P L O M B




"On a le droit quand c'est beau"
Yogyakarta - Ile de Java - INDONESIE


Suite à de nombreux voyages à l'étranger, notament en asie, nous avont fait le constat que le streetart varie énormement en fonction des differentes cultures. Cet art qui a l'origine interdit trouve aujoud'hui une nouvelle place, un nouveau statut variant en fonction des sociétés.
En france, l'art dit urbain existe toujours sous sa forme "sauvage" mais il a aussi pris ses lettres de noblesse en acquerant aussi les stravers du monde de l'art, ce qui était gratuit et accessible hier tend à être clos et payant aujoud'hui.
Le streetart n'est plus que dans la rue, il s'affiche sur les toiles des galeries mais aussi les murs d'espaces clos à l'entrée payante. Cette forme d'art a rejoint le milieu de la spéculation, les grands collectionneurs s'arrachent les oeuvres des grands streetartistes à coups de millions d'euros (11,1 millions d'euros pour un tableau de Banksy).
Element déclancheur
La destination qui a été l'étincelle à la naitre de ce projet est la ville de Yogyakarta sur l'île de Java en Indonésie.
Contrairement à nos rue francaises qui servent quasi exclusivemet à se déplacement, à Yogyakarta comme dans beaucoup de cultures, la rue est "la vie" : la population se l'approrie, les gens vivent dans la rue, il y mangent, se font couper les cheveux, l'amenage selon leurs besoins. Dans ce contexte si vivant, le streetart n'a pas la meme résonnance, il est omniprésent sur les grandes artères mais il existe aussi dans les ruelles recondaires, entre les maisons de bois passant d'un art de rue à l'image sauvage à une forme d'ornementation, jouant entre la tradition et l'écriture "internationale". Ce mariage, ce dialogue qu'il existe aujoud'hui entre cet art d'ornements muraux les éléments d'ornement issu de la culture locale et le streetart sous sa forme internationnale
Cuture locale en perdition.
Comme dans beaucoup de domaines, nous vivons actuellement une éxplosion mondialisée qui emporte avec elle nos cutures vernaculaires. Les styles et les modes deviennent mondiales, cycliques en suivant un rythme de plus en plus éfrainé.
Ce thème de la perte d'identité, de l'étiolement de nos cultures locales est une question qui m'habite depuis longtemps, notamment dans le l'architecture puis dans l'art en général. Amoureux de cette perte de repères et cette remise en question qu'est la découverte d'une autre culture, nous pensons réelement que la beautée du monde se tient justement à nos différences, nos cultures propres issues de notre environnement et de notre histoire.
Nos formes d'expression ont une raison, c'est notre patrimoine, c'est aussi ce qui nous défini dans notre contexte à un instant T. L' art c'est capturer l'époque dans son contexte.